Cette semaine, la MAF met en lumière les dernières actualités de l’architecture d’intérieur avec le dynamisme du secteur contract, et un voyage dans le passé au Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne.
L’actualité des concepteurs : Architectes d’intérieur n° 2

Hybridité et innovation | Le dynamisme du secteur contract par CUT architectures

L’agence CUT architectures, spécialisée dans le secteur du contract, prendra part à la première édition d’EspritContract du 18 au 21 novembre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Créée en 2009 par Yann Martin et Benjamin Clarens, l’agence s’est forgée une réputation grâce à des projets hybrides allant de l’hôtellerie à la restauration, en passant par le secteur public.

Avec des débuts marqués par des programmes résidentiels et une collaboration avec le Café Coutume, CUT architectures a depuis évolué vers des réalisations variées comme les restaurants PNY à Paris.

Aujourd’hui, 90 % de leurs projets sont dédiés au contract. Ils ont notamment collaboré avec l’atelier Novembre pour transformer des hôtels particuliers en espaces de travail pour le ministère de la Culture. Selon eux, la perception du contract a changé au fil des années. C’est devenu un domaine prisé par les architectes, qui comprennent désormais l’importance de la qualité et de l’expertise dans la conception d’espaces commerciaux et publics.

CUT architectures aborde également les défis de l’upcycling, comme en témoigne leur projet avec le CXC de BNP Paribas. L’agence cherche constamment à allier les attentes des clients avec sa créativité, dans un cadre souvent contraint par les délais et le budget. Avec des projets ambitieux en vue (la réhabilitation aux alentours du Palais des congrès pour les Jeux Olympiques de Paris 2024), l’agence poursuit son exploration de nouveaux domaines enrichissants, prenant en charge des sujets variés et innovants.

Quand les objets racontent | Les récits du design à la cité du design

L’exposition « Histoires d’intérieurs » au Musée d’Art Moderne de Saint-Étienne, disponible jusqu'au 7 janvier 2024, offre une immersion dans l'évolution des modes de vie à travers une maison fictive composée de six pièces et de près de 120 objets industriels datant des années 1920 à nos jours.

Les commissaires ont créé un espace où différentes époques cohabitent pour raconter une histoire matérielle et sociologique à travers des objets quotidiens, des techniques et des formes d'usage. Un téléviseur Téléavia, une cuisine transformée... plusieurs exemples montrent les changements dans l'organisation domestique. L'exposition présente également des éléments humoristiques, comme une vitrine dédiée aux poils dans la salle de bains et un vibromasseur pour les pieds dans la chambre, soulignant que le design reste vivant, même au sein du musée.