Au menu cette semaine, outre le retour du soleil, un message en faveur des architectes de Christine Leconte, la très fameuse cité judiciaire limougeaude, le ravalement de façade d’un couvent à Paris, la réponse architecturale aux difficultés de l’hôpital et enfin, l’Institut catholique tout beau tout propre.
Le tout en 5 minutes chrono ! C’est parti pour l’HebdoMAF n°15 !
Hebdo MAF
Plaidoyer pour un futur dans lequel les architectes sont indispensables

Christine Leconte, présidente du Conseil Régional de l’Ordre d’Ile de France, s’exprime dans les colonnes d’AOC Média. A l’heure où le parlement examine le projet de Loi ELAN, Christine Leconte alerte sur le « désir d’architecture » dans la société. Il faut dire que l’époque regorge de défis à relever : pollution, mal-logement, transports, réhabilitation et mixité, entre autres.

En appelant les élus à faire preuve de courage dans leurs engagements vis-à-vis de leurs électeurs, Christine Leconte vise un objectif : léguer un patrimoine de qualité à nos enfants.

 

La rigueur de la justice, la chaleur de la porcelaine

Symbole de la ville, la porcelaine est également le matériau qui surplombe les justiciables quand ils pénètrent dans la cité judiciaire limougeaude. Profitant de l’inauguration du TGI de Paris, Batiactu propose de revenir sur les grands projets liés à la justice. On y découvre ainsi une cité judiciaire qui illustre « les moyens supplémentaires que mérite la justice » selon l’ancien Garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas.

En installant un auvent imposant, doté d’un porte-à-faux de 14 mètres entièrement recouvert de porcelaine, les architectes de l’agence Nicolas Michelin & Associés souhaitaient faire transpirer de l’édifice « une justice qui s’élève pour faire passer le justiciable dans un ensemble entièrement blanc », comme doit être la justice.

Un vaste programme qui est en fonction depuis le 17 février 2017, et qui mérite que l’on s’y repenche.

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Les sœurs Dominicaines de la Présentation font peau neuve

Dans le XVème arrondissement de la capitale, il reste des territoires à explorer, à réinvestir, à repenser. C’est ce qui attend les 6 106m² de la Maison Saint-Charles. Trop grand, trop coûteux en entretien, plus adapté à son usage … Les raisons de se pencher sur la question de la réinvention de ce lieu ne manquaient pas, avec une exigence sur lesquelles les sœurs ne transigeront pas : « réinvestir le site avec un nouveau projet, sans se séparer de l’histoire longue du lieu ».

C’est la tâche à laquelle se sont attelés le groupe Vinci et l’agence h2o, en proposant de sectoriser l’ensemble pour accueillir une population variée. Verront donc le jour une nouvelle Maison Saint-Charles avec notamment 45 logements sociaux, une rénovation de la chapelle en salle de réunions et oratoire pour les religieuses et un immeuble de standing.

Les religieuses quant à elles ont déménagé le temps des travaux, avant de revenir en 2020.

 

L’hôpital face à l’urgence de l’évolutivité

Quand l’hôpital est malade, qui le soigne ? Le gouvernement ? Les réformes successives ? Et si le premier remède à apporter aux maux du personnel hospitalier reposait sur la mine du crayon de l’architecte ?

C’est en tout cas la question que pose Libération à l’architecte Jérôme Brunet, qui compte plus de 90 établissements hospitaliers rénovés ou construits à son actif.

S’il se montre lucide sur la nécessité de réformer en profondeur l’hôpital, il apporte un éclairage nouveau sur le besoin de penser l’hôpital en fonction du parcours de santé et non plus en fonction des spécialités. Penser en patient tout en intégrant les soignants.

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A Lille, deux bâtiments n’en forment plus qu’un

Pressé par l’évolution des normes en termes de sécurité incendie et d’accessibilité des personnes en situation de handicap, l’Institut catholique de la rue du port à Lille a profité de l’occasion pour voir les choses en grand. A l’origine, deux bâtiments, construits à des époques différentes, sur lesquels, un couronnement fut ajouté plus tard.

Un ensemble loin d’être homogène donc et qui méritait qu’on s’y intéresse. C’est maintenant chose faite grâce à l’agence MAES, qui livre un bâtiment totalement refondu, capitalisant sur l’existant.

Ainsi, pour uniformiser, une enveloppe en terre cuite enserre les deux bâtiments. Mais la rénovation ne saurait se limiter à une coiffe flambant neuve. L’ensemble des constructions a été repensé, avec notamment la création d’une porte d’entrée commune, ce qui n’était pas le cas jusqu’alors.

Parmi toutes ces rénovations, on notera également le toit recouvert de panneaux photovoltaïques qui permettent à l’ensemble d’afficher de très belles performances environnementales !

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